Coronavirus : faut-il céder à la psychose?

Le nombre de personnes infectées dans les quatre coins du monde est en hausse. Le taux de décès tend également à s’accroître dans plusieurs pays. Difficile pour l’Organisation mondiale de la santé, pour les autorités sanitaires, pour les hôpitaux, mais surtout pour les familles de voir le bilan.

Mais au-delà de cette propagation interhumaine extrêmement virale, force est de constater que les gens se laissent avoir par la psychose. La plupart des populations en provenance des pays étrangers, mais aussi en France, sont surtout victimes d’une phobie. Mais face aux chiffres qui ne cessent de s’accroître, que doit-on penser réellement ? Face au Covid-19, virus mortel, faut-il céder à la psychose ? Faites le point dans notre article.

Peur de l’épidémie : une “auto” mise en quarantaine

Alors que le Covid-19 continue sa lancée à travers la planète, de nombreux pays se conforment à une mise en quarantaine. On retrouve principalement l’Inde en tête de liste, suivi de la Moscou et de l’Iran. Pour ces derniers, la décision est irrévocable : les frontières sont définitivement clôturées jusqu’à nouvel ordre, même pour toute personne en possession d’un visa ou d’un passeport. Dans d’autres pays touchés, comme la France, l’Italie ou encore l’Allemagne, les restrictions sont moins sévères, mais soulignent tout de même une atteinte à la psychologie. Il existe de nouveaux cas confirmés, avec un taux de malades et un taux de décès plus ou moins élevés, mais les décisions paraissent légèrement précipitées. Des festivals annulés, des salons professionnels reportés, le programme scolaire en suspens… Tout semble à croire que l’on revit vraisemblablement le début des années 2000 avec la menace du virus Ebola.

Des informations dénaturées, sources de la phobie

Les responsables, notamment l’OMS, ainsi que le ministère de la Santé se sont penchés sur le sujet pour tenter de comprendre les réactions. Si la population appréhende autant d’être contaminée par un rhume pour en arriver au paludisme et à une infection respiratoire et pulmonaire, elle en vient à éviter tout contact avec la société. Au vu des informations déformées sur les réseaux sociaux, ainsi que les nouvelles internationales qui circulent à une vitesse grand V, il est difficile de réagir autrement. Certes, la transmission du virus est à l’international est inévitable. Toujours est-il que cette épidémie psychologique et biologique en vient à constituer un véritable frein pour l’économie mondiale. Cela en vaut-il réellement la peine ?

Que dit l’État sur la psychose ?

Les médecins qui surveillent de près la prolifération, l’incubation et la guérison du Covid-19 cherchent par-dessus tout à calmer les tensions et les idées faites. En effet, les études réalisées au cours des 3 derniers mois démontrent clairement que 80% restent bénins et que le taux des décès ne s’élèvent qu’à 3,9%. En revanche, nul n’est à l’abri d’une épidémie de gros rhume. En d’autres termes, l’État fait appel à la population et évoque clairement qu’il n’y a pas lieu de céder à la psychose. Même s’il n’existe encore aucun traitement ni de traitement spécifique, le plus important est de suivre les bons gestes. Une bonne hygiène de vie et l’utilisation d’un bon équipement de protection s’imposent.