Un moteur portail battant se décline en 5 modèles bien définis, à savoir le modèle à vérins, le modèle à bras, le modèle à roues, le modèle enterré et le modèle intégré. Pour choisir la motorisation portail battant adaptée, il suffit de se référer à quelques critères comme la facilité de pose, le coût, ou encore le rendu esthétique.<!-more->
Motorisation à bras
Pour motoriser un portail battant, la motorisation à bras est certainement la plus appropriée. Une tendance qui s’explique surtout par sa facilité de pose. Comme son nom le laisse supposer, cet automatisme de portail utilise des bras articulés (fixés sur chaque vantail) basés sur le mécanisme du bras humain. Ce moteur portail se décline en modèle hydraulique et en modèle électromécanique. Le premier est le plus adapté à un usage professionnel. Le second, comme dans le cas du Kit FAAC 391 Energy Integral, s’adresse plutôt à un usage résidentiel. Seul bémol, il faut suffisamment de dégagement, surtout lors de l’ouverture des vantaux. Le petit gabarit du Kit FAAC 391 se révèle néanmoins prometteur.
Motorisation à vérins
On distingue trois types de motorisation à vérins, à savoir le moteur portail pneumatique, le moteur portail hydraulique et le moteur portail électrique. Ils sont respectivement alimentés par de l’air comprimé, par de l’huile sous pression, ainsi qu’à l’électricité. Cet automatisme pour portail est surtout le mieux adapté à un portail battant en acier. En effet, elle exerce une force significative au niveau des gonds, ce qui risque d’endommager un portail en PVC, en aluminium, ou en bois. Enfin, la pose de ce type de motorisation portail battant relève des compétences des professionnels : il faut une arrivée de 220 volts, ce qui suppose des travaux spécifiques pour acheminer les câbles d’alimentation.
Motorisation à roues
La motorisation à roues est la solution idéale pour un terrain légèrement en pente. Elle offre une grande marge de manœuvre, en ce qui concerne les angles d’ouverture. Son coût très abordable et une facilité de pose avérée expliquent aussi l’engouement pour ce type de motorisation portail battant. On note aussi la possibilité d’une alimentation à 24 V, ce qui ouvre la voie à l’alimentation solaire. Néanmoins, avec la motorisation à roues, le rendu esthétique se révèle plutôt moyen. Mieux vaut aussi recourir aux services des professionnels, pour s’assurer du bon fonctionnement de la détection d’obstacle, de l’alignement des photocellules, ou encore la pose de la lampe clignotante.
Motorisation enterrée
Mis à part le gain de place, le recours à la motorisation enterrée est notamment motivé par une quête d’esthétisme. En effet, le dispositif est posé au pied de chaque vantail, ce qui le rend pratiquement invisible. On note aussi une robustesse à toute épreuve, garant d’une utilisation sans souci et dans la durée. Le revers de la médaille n’est cependant pas très reluisant : la pose requiert quelques travaux de maçonnerie.
Motorisation intégrée
La motorisation intégrée présente l’ensemble des avantages associés à la motorisation enterrée : facilité de pose, gain de place, rendu esthétique… Elle prend même le dessus lors de l’installation, puisque l’opération ne nécessite aucuns travaux de maçonnerie. Néanmoins, son moteur fonctionne uniquement avec un courant de 220 volts, ce qui risque de poser problème en cas de panne d’électricité.